Vous souhaitez envoyer un courrier pour vos opérations commerciales BtoB et optez pour le mailing postal. C’est un très bon choix :
contrairement aux idées reçues, le publipostage est toujours vecteur d’affaires. Une fois reçu, le courrier est conservé et régulièrement consulté par le destinataire.
Voici 5 conseils et bonnes pratiques pour faire de votre mailing postal un atout commercial :
Conseil n°1 : attention aux idées reçues
Les français sont encore très attachés au courrier postal. Selon la dernière étude Balmétrie[1] sur l’audience du courrier publicitaire, 93,5 % des français disent lire
au moins un courrier chaque semaine. 71,4% des français disent lire au moins un courrier administratif par semaine, 68,2% un imprimé publicitaire, 57,6% un courrier publicitaire personnalisé et 43,7% un imprimé non marchand (association, collectivité locale…). Les courriers publicitaires sont donc toujours bien reçus par les français.
Le coût d’un mailing postal est souvent perçu comme trop cher. Les frais de création, d’impression, d’affranchissement et de routage sont certes à prendre en compte. En revanche, le retour sur investissement est souvent plus élevé que celui d’une campagne d’emailing. Il s’agit donc de trouver le juste équilibre dans vos opérations de marketing direct entre mailing postaux et emailings.
Conseil n°2 : utilisez un fichier de contacts qualifié
Possédez-vous un fichier d’adresses à jour et structuré ? Si oui, cela vous évitera de nombreux retours au destinataire, ou NPAI (n’habite pas à l’adresse indiquée).
Si vous n’avez pas de bases de données prêtes pour l’envoi, vous pouvez alors passer par un prestataire qui vous louera sa base de données.
Vous n’aurez qu’à lui transmettre les documents, et il s’occupera du routage.
Conseil n°3 : personnalisez votre envoi
Recevoir un courrier postal de qualité est encore considéré par le destinataire comme une marque de considération de la part de l’entreprise qui lui envoie.
Il est donc primordial de bien réfléchir aux couleurs et à la police utilisés, qui reflètent votre entreprise et qui sauront vous distinguer d’un autre courrier plus commun.
Le choix du timbre, de la couleur de l’enveloppe ou du grammage du papier sont également des éléments à ne pas négliger.
Concernant le ton du message, adaptez-vous à votre destinataire : message formel pour un directeur, plus décontracté pour un responsable de communication, etc.
Pensez enfin à inscrire la raison sociale, le nom, le prénom et si possible la fonction du destinataire sur l’enveloppe.
Votre message aura plus de chance d’arriver à destination sur le bureau de la personne concernée.
Conseil n°4 : adaptez votre message au besoin du destinataire
Avant d’envoyer le message, pensez à construire un argumentaire qui sera adapté au besoin du destinataire :
votre offre doit répondre à une problématique bien spécifique du client. Sinon, il risque de ne pas prendre le temps de lire votre courrier.
Conseil n°5 : n’oubliez pas d’ajouter un call to action
Afin d’obtenir des réponses de la part des destinataires et afin de mesurer la pertinence de votre campagne, ajoutez un outil de retour à votre message :
coupon-réponse, bon de réduction, invitation, etc. Le destinataire passera alors à l’acte d’achat plus rapidement. Vous pouvez sinon inciter la personne à vous contacter,
via une adresse email, une invitation à un événement… Le retour sur investissement sera également plus facilement mesurable. Une personne sera également chargée de traiter les réponses des destinataires.
[1] Source : http://www.balmetrie.fr/files/Balmetrie%202018%20infographie.pdf